Se constituer une épargne de précaution
Il s’agit du premier filet de sécurité en cas d’imprévu :
- maladie,
- panne d’un véhicule,
- inactivité transitoire,
- réfection d’urgence d’un bien immobilier…
L’épargne de précaution offre une cagnotte dans laquelle puiser sans pour autant toucher à ses différents placements sur le long terme. La somme requise pour cela dépend non seulement des revenus mensuels, mais aussi des dépenses quotidiennes de base. Elle est souvent fixée au montant correspondant à 3-4 mois de salaire.
Acheter sa résidence principale pour préparer sa retraite
Assurer sa liberté financière lors de la retraite passe par l’acquisition de sa résidence principale dès le début de carrière. De la sorte, il n’y a plus de loyers ni de mensualités à verser au moment de la retraite, ce qui aurait été très ardu le cas échéant avec la baisse des revenus. La durée moyenne des crédits étant de 18 ans et 3 mois, démarrer son paiement dès 30 ans procure la quasi-certitude de l’achever avant la retraite.
Ceci permet également de profiter de l’effet levier du crédit immobilier. Ce dernier est un principe financier qui consiste à emprunter sur le court terme pour augmenter sa capacité d’investissement, et par conséquent accroître son capital à long terme. C’est une technique d’autofinancement où l’on réalise un emprunt que l’on investit dans un bien immobilier à but locatif. On encaisse le loyer et on paie les mensualités.
Il n’est toutefois pas nécessaire de devenir propriétaire à tout prix surtout si les conditions ne s’y prêtent pas : risque de déménagement avant 5 ans, zone où la revente est difficile, etc. Cela serait ainsi difficile de faire une plus-value sur la résidence principale en cas de vente.
Souscrire les produits d’investissements dédiés à la retraite
Le plan d’épargne en actions
Il s’agit d’une solution d’épargne unique qui permet de constituer, gérer et développer un portefeuille d’actions d’entreprises cotées de l’Union européenne et de placements collectifs. C’est un produit intéressant, car il offre des avantages fiscaux tout en permettant d’accroître son capital.
En effet, les gains et les dividendes générés par le placement sont exonérés d’impôts, mais soumis aux prélèvements sociaux, et ceci seulement si aucun retrait n’a été fait pendant au moins 5 ans. Le plan d’épargne en actions (PEA) peut voir son capital converti en une rente viagère (défiscalisée, mais assujettie aux prélèvements sociaux) après 8 ans. Le plafond des dépôts ici est fixé à 150 000 euros.
Le Plan Épargne Retraite Populaire et le contrat Madelin
C’est un moyen de s’octroyer un complément de revenus une fois en retraite. En clair, il s’agit de verser une cotisation libre ou programmée du moment de l’adhésion au plan jusqu’à la retraite. Le capital ainsi accumulé est versé sous forme de rentes viagères dès la date de départ à la retraite.
Les cotisations pour le Plan d’Épargne Retraite Populaire (PERP) sont déductibles des revenus imposables et il n’existe pas de plafond de dépôt. Le capital demeure toutefois bloqué jusqu’au moment de la retraite, ou avant si certaines conditions sont remplies.
Le contrat Madelin se fait dans les mêmes conditions que le PERP seulement qu’il est réservé aux travailleurs libéraux (non-salariés), dont la retraite est plus difficile à gérer en temps normal.
Le Plan d’Épargne Retraite et la loi PACTE
Il n’est plus possible de souscrire au PERP depuis le 1er octobre 2020. Celui-ci a été remplacé par le plan d’épargne retraite (PER) individuel après adoption en avril 2019 de la loi PACTE (Plan d’Action pour la Croissance et la Transformation des Entreprises). Ceux qui y avaient souscrits peuvent cependant continuer à verser leurs cotisations ou migrer vers un PER individuel.
Ce dernier est ouvert à tout le monde abstraction faite de la situation professionnelle (fonctionnaire, salarié, demandeur d’emploi, travailleur indépendant…) ainsi que de l’âge. Son principe est le même que celui du PERP à la différence que l’investissement peut être perçu sous forme de capital, de rentes viagères, ou une combinaison des deux. Les conditions de sortie avant la retraite sont plus souples. Ces cas de force majeure sont :
- le décès du conjoint ou du partenaire de PACS,
- l’invalidité de 2e ou 3e catégorie du titulaire du PER, de son conjoint marié ou pacsé,
- la situation de surendettement du titulaire,
- la fin des droits au chômage du titulaire,
- la cessation d’activité non salariée.
Lorsque l’on cotise à un plan d’épargne pour la retraite, une somme est indiquée dans la déclaration d’impôts. Cela constitue le plafond d’épargne retraite.
Profiter des plans d’épargne retraite de son entreprise
Le Plan d’Épargne Retraite en Entreprise représente un contrat d’assurance collectif permettant aux salariés de se constituer un fonds supplémentaire pour la retraite par l’intermédiaire de leur entreprise. Les cotisations sont automatiquement déduites du salaire perçu chaque mois et le montant épargné au fil des ans est disponible au moment de la retraite. Il peut l’être aussi dans un délai plus court, sous forme de rente ou de capital.
Anticiper sa retraite en prenant des mesures adéquates peut être salvateur pour tous. S’y prendre plus tôt rend les choses plus faciles et permet une planification sur le long cours. Il existe de nombreux plans d’épargne permettant d’atteindre ce but : PEA, PERP ou Madelin, PER individuel, PER d’entreprise. Une utilisation cohérente et orientée de ces moyens permet d’assurer la sécurité financière à la retraite.
Il n’est pas non plus opportun de faire le chemin tout seul. On peut avoir recours à des experts en gestion de patrimoine comme ceux de Mozart Gestion Privée qui sont outillés pour ce type d’accompagnement. Ils se chargent de prodiguer des conseils visant à faire fructifier des actifs en fonction des besoins, contraintes et objectifs propres à chaque individu.
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